[Hôtel Pullman (ex-Frantel)]

[Hôtel Pullman (ex-Frantel)]
droitsCreative Commons - Paternité. Pas d'utilisation commerciale. Pas de modification.
localisationBibliothèque municipale de Lyon / P0772 FIGRPTL0228 01
technique1 photographie positive : tirage noir et blanc ; 20 x 15 cm (épr.)
descriptionDémontage de l'enseigne Frantel, devenu hôtel Pullman en octobre 1986.
historiquePullman international hotels, division hôtelière de la Compagnie des Wagons Lits, procède à une complète restructuration de ses 187 établissements répartis dans trente deux pays. Le Frantel de Lyon est le premier à changer de look en mars 1987.
historiquePendus au bout de leurs filins, les employés de l'entreprise "Can" s'activent depuis [le 9 mars 1987] autour de l'enseigne du Frantel de la Part-Dieu. D'ici la fin de la semaine, ces sept lettres lumineuses qui s'étirent sur 14 mètres de hauteur seront remplacées par une nouvelle "image de marque" : Hôtel Pullman. En raison de la configuration un peu particulière de son enseigne, le Frantel lyonnais est le premier des huit établissements rhônalpins de Pullman international hôtels à procéder à ce déshabillage. Mais le 25 mars prochain, les 187 hôtels du groupe, filiale de la Compagnie des Wagons-Lits, laisseront tomber de la même manière leur ancien masque. Créé le 21 octobre [1986], PIH qui réunit des marques aussi diverses qu'Etap, Frantel ou PLM procède en effet aujourd'hui à un complet repositionnement de ses produits hôteliers : cinq nouvelles chaines vont ainsi être lancées. Les quatre étoiles seront regroupés sous la marque Pullman (43 dans le monde et 16 en France), les trois étoiles prennent le nom d'Altéa (36 au total, dont la majeure partie en France), quant aux deux étoiles, on les trouvera désormais sous l'enseigne Arcade. Une chaine d'hôtels de catégorie budget, "Primo", est en voie de création. Les PLM Azur réuniront pour leur part, comme leur nom l'indique, les hôtels-détente installés sous des cieux plus cléments, aux Antilles ou à l'Ile Maurice. Enfin, trente sept hôtels "associés" vont être affiliés à Pullman international hôtels, par le biais de contrats location-gérance ou de management. Une restructuration rendue nécessaire par la croissance de la branche hôtellière des Wagons-Lits : après le rachat de PLM et de Frantel, le groupe était à la recherche de son unité, d'une "signature" unique. "Le changement d'enseigne est la phase la plus apparente de cette restructuration, explique Hervé Fleury, directeur général de l'ex-Frantel de la Part-Dieu. Depuis le 21 octobre [1986], nous effectuons une remise à niveau complète de nos établissements, afin que chaque produit corresponde à la définition qui a été faite de sa catégorie". 300 millions de francs ont ainsi été investis depuis cette date par PIH qui entend bien se lancer à l'assaut du marché hôtelier des années 90 avec un groupe parfaitement cohérent. D'ici cette date, Pullman international hôtels, vingtième mondial avec un chiffre d'affaires de 2,2 milliards de francs (24760 chambres), compte doubler le nombre de ses hôtels dans le monde. L'année 87 verra l'installation en France de deux nouveaux Pullman et Altea, ainsi que de 13 hôtels Arcade. La région Rhône-Alpes, où PIH réalise 75 millions de francs de chiffre d'affaires, bénéficiera elle aussi de cette politique de développement avec la création, à Val Fréjus et Mégève, de deux "Altéa Neige". Ces deux établissements, qui représentent un investissement de l'ordre de 50 millions de francs, auront une capacité d'accueil de 180 lits. La construction d'un Arcade est également en cours à Grenoble. Reste à savoir si les hôtels du groupe sauront tirer tous les bénéfices d'une telle réorganisation : il n'est pas sûr en effet que même après 4 millions de francs d'investissements, le Frantel de Lyon trouve enfin une rentabilité qui s'est fait attendre depuis sa création. Source : "Pullman cherche sa voie" in Lyon Figaro (cahier saumon), 11 mars 1987, p.24.
note bibliographique"Porte habille les murs" in Lyon Figaro, 11 mars 1987. - "Au Frantel, Pullman descend du ciel" / Pierre Grison in Lyon Matin, 11 mars 1987.

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